mardi 29 mai 2007

Les péripéties immobiles de Bert & Georges, aventuriers sédentaires.

Bert & Georges sont invités à déguster du whisky chez la Tante Martha, mais ils ont un petit empêchement, vont-ils se tirer de ce pas de traviole ? Ah la vache, quel suspense ...

Vic Serf & The Villains - Rock Y Roll cassette

Sur ce site quelque peu succinct que j'ai trouvé en errant sur le net http://vslam.com/, je suis tombé sur le téléchargement de cette cassette de Vic Serf & The Villains ("génial ce nom !" me suis-je exclamé) :


On ne verra sans doute jamais Vic Serf et ses Villains à l'Eurovision ou dans les inrockuptibles (c'est triste). On ne saura pas non plus qui sont ces mutants douteux sous tous rapports, hoquetant un genre dégénéré et unique de rock'n'roll psychiatrique, bancal à souhait et impayable. Toujours est-il que cette bon sang de cassette pourrie tourne en boucle sur le craintophone. C'est pas ça qui va nous arranger le cerveau tiens. Amateurs de jazz rock passez votre chemin ...
(Pour télécharger les morceaux, faut aller là : Vic Serf & The Villans, Rock Y Roll cassette)

Ca craint pour l'hôtel Luanda

A proximité de l'Hôtel Luanda, pendant que le proprio en écrase des tonnes, on dirait qu'il se trame des trucs un peu louches. Faudrait peut être songer à engager un veilleur de nuit ...

Les péripéties immobiles de Bert & Georges, aventuriers sédentaires.

dimanche 27 mai 2007

Dead Kennedys - Nazi punks fuck off ! (1979)

Le 6 mai à la téloche, La Crainte a vu des jeunes punks de l'UMP : vestes militaires toutes propres et bien repassées, coupes de cheveux à 50 euros et gueules de clones. Ben pour leur remercier de s'être endimanché pareillement, La Crainte leur dédie le premier single de la bande à Jello Biafra. Mais qui seront donc les Dead Kennedys de l'ère Sarkozienne ? En tout cas les Dead Sarkozys, ça sonne pas mal non plus. France über alles ?

Karlien de Villiers - Ma mère était une très belle femme -



La Crainte a rencontré Karlien de Villiers à la Réunion en 2005 par les gars de Bitter Komix, dans un hôtel de luxe au bord d'une piscine super classe, en train de siffler force rhums arrangés (on se demande d'ailleurs bien ce qu'il foutait là). Karlien - au demeurant fort marrante et sympathoche, est une sacrée pipelette et vous raconte sa vie tumultueuse en appuyant ses propos à l'aide de son carnet de croquis qu'elle trimbale toujours dans une main (l'autre serrant fermement un verre rempli à ras bord de scotch). La Crainte, qui parle anglais comme une buse, avait d'ailleurs été secouru linguistiquement parlant par les dessinateurs Serge Huo Chao Si et Hervé Tanquerelle (pour ne pas les nommer), très intéressés par son travail (c'en était d'ailleurs un peu louche). Merci les gars, la Crainte saura vous rendre la pareille un de ces quatre.
De ses torrents de paroles, Karlien a fini par en faire un beau bouquin où elle raconte son enfance difficile en Afrique du Sud et foi de Crainte, c'est fort passionnant et très réussi.
Le tout est servi par un étonnant graphisme un peu naïf, délicieusement raide et des couleurs pimpantes qui contrastent habilement avec un contexte peu réjouissant (apartheid, divorce, cancer, bigoterie, machisme ...), dépeint avec beaucoup de recul et plein d'humour.
Quand Appollo aura dévoré ce petit chef d'oeuvre (il est toujours un peu à la traîne sur les dernières publications), il ne manquera sûrement pas d'en faire un article bien tourné et élogieux sur son site : http://appollogue.blogspot.com/, c'est couru d'avance.
Pour la bio, y'a qu'à lire sa bédé ...