mercredi 12 décembre 2007

REWARD : 10 000 verres pour le scalp de ce casseur de nez.


lundi 10 décembre 2007

QUI est Dave le dingue ?

C'est merveilleux, David Yow, chanteur des feu Jesus Lizard s'est incrusté dans un duo un peu pop grungeux. Même si l'album n'est pas à la hauteur des espérances mondiales, le concert d'hier à la Maroquinerie a largement remporté le morceau. Dave le dingue n'a rien perdu de sa puissance théâtrale et bave toujours comme un tapir sous amphétamines (autant dire qu'il a inondé la scène et que si ça continue comme ça il va bientôt falloir lui fournir une bouée). Après un show incandescent, le Dave s'est collé avec humilité à la basse et même là, c'était la grande classe.
(Merci à Paskal pour ces photos prises à ses risques et périls)

Avant la furie :
Pendant le show :
En tout cas, le crétin à dread locks qui m'a flanqué un coup de boule en me pétant à moitié le pif parce qu'il est pas foutu de danser correctement le pogo, a intérêt à passer chez le merlan pour rester incognito parce que j'ai lancé à ses trousses une demi douzaine de bourreaux tout à fait vilains... Cette petite ordure passera les fêtes en leur cruelle compagnie, qu'il se mette bien ça dans le crâne. Joyeux Noël mon pote...

mercredi 5 décembre 2007

De la littérature d'avant garde à la bande dessinée...

On ne présente plus Appollo, LA star incontestée de la bande dessinée Française et Réunionaise qui - d'après de sources sûres - devrait honorer de sa présence le prochain festival d'Angoulême.
Chose INESPEREE, puisque ce farouche aventurier, disciple de Brazza, Angus Young, Napoléon et autres Jean Rolin risque sa peau chaque jour que Dieu fait dans les bas fonds de la jet set angolaise. Mais chacun sait que la presse spécialisée a par ailleurs relaté ses hauts faits sur des doubles pages en papier glacé avec force clichés avantageux.

Ici avec Charles Bukowski, peu avant sa mort :

En revanche, ce qu'ignore encore le grand public, c'est qu'avant de palper les hautes sphères du succès et d'inonder le monde entier de ses désormais classiques de la "bédé", notre homme s'était essayé à la littérature dans un genre pourtant difficile.

Malheureusement, ces tentatives sont restés vaines et l'on peut se demander, au regard de ces hordes de paparazzis qui assaillent à chaque instant son palais de Luanda, si ces éditeurs, alors si peu téméraires, ne voient pas aujourd'hui en ces écrits de jeunesse une plume digne de celle d'un Jean Genêt, voire d'un William Burroughs insulaire dont le talent maintenant sans conteste ferait largement recette en ces fêtes de fin d'année.

Pourtant, en se penchant plus en avant sur cette prose défiant délibérément tous tabous, on y percevait déjà cet amour de son prochain et la tendre insolence qui ont depuis fait sa réputation interplanétaire.

"Le noeud", roman autobiographique (il rencontre Maurice Bulot en 1988) refusé par Gallimard en 1989 .

Magnifiquement illustrées par Maurice Bulot, son compagnon à la ville comme à la scène, les couvertures de ces récits avant-gardistes évoquent avec subtilité les propos d'O. A. en en laissant entr'apercevoir avec humour tout le parfum de scandale que les éditeurs de l'époque n'auront non seulement pas eu le courage de porter aux nues, mais encore moins savouré la sensuelle et sulfureuse prose.

" Mes années rebelles, mes années querelles", fiction inspirée par ses mentors de l'époque Bernie Bonvoisin et Renaud Séchan. Éconduit aux portes des éditions du Cerf en état d'ébriété en chantant "Antisocial tu perds ton sang froid", on peut alors le remarquer en tête de tous les championnats de flipper de la région nord Réunionaise.

Roman gonzo "à la créole","Je la monte", est refusé par Folio mais manque d'être publié en tant que feuilleton de l'été 1989 dans Télé 7 Jours, l'auteur s'étant présenté au journal sans chemise ni cravate... A cette période correspond sa rencontre décisive avec les Hell's Angels de Saint Leu (commune de La Réunion). Il conservera de ces virées sauvages en mobylettes une addiction pour la vitesse et un goût immodéré pour les samoussas.

"Une rose pour Albert", son roman le plus profond, directement inspiré de sa brève entrevue avec Robert Herbin qui quitta par la suite l'ASSE en 1990. Malheureusement trop en avance sur son temps, Fleurus ne retiendra malheureusement pas le manuscrit... Cet ultime échec le conduira directement à abandonner la partie, pour la plus grande joie des amateurs de bande dessinée.


Puisse la publication sur ce blog donner une seconde chance à ces écrits qui repoussent à l'infini les barrières de la liberté... A bon entendeur, salut!

lundi 19 novembre 2007

Les Punaises envahissent la ville !!!

Les plupart des gens l'ignorent encore mais le plus grand pire groupe de rock du monde entier est un groupe de quatre filles qui sont pas les dernières pour la déconne. C'est en quelque sorte les Beatles au féminin (mais en vachement mieux et sans les moustaches de babas) puisque ces insectes s'appellent LES PUNAISES.

Ah bon sang, les sales bêtes ! Elles chantent en français des paroles qui feraient imploser Mireille Mathieu, y'a des choeurs beaux comme une jument saoûle jonglant avec des pastèques mûres sur un soleil couchant et font une reprise bien crainteuse de "Commonne fil ze noize" de Slade.

Ahlalala, elle ont joué hier soir à Montreuil et c'était le concert du siècle, ma parole, le comptoir en pleure encore de joie ! Bon, c'est dommage, ces vermines n'ont pas encore enregistré ne serait-ce qu'un triple album mais ça devrait pas tarder sinon faudra les rouer de coups de balai.

En tout cas une chose est sûre : Les Punaises filent pas le cafard (Ahaha, purée, elle est bien bonne celle là tiens !) et cette variété là survit à tous les insecticides connus, une vraie chien-lit, ça va être dur de s'en débarrasser !

En exclusivité planétaire et régionale sur La Crainte, voilà donc les Punaises en chair et en os (si toutefois les Punaises ont des os), interprétant "I wanna be an employee" (un hymne à la grève je crois).
Attention à pas les écraser, sinon ... :



Elle, c'est la bassesse, elle a une chiée classe avec son tatouage de tracteur ! Normal, elle yoddelise aussi dans le groupe country punk le Massey Ferguson Mémorial, ahaha, c'est bien marrant aussi tiens ...


mercredi 14 novembre 2007

La cave à crainte : Les mémoires de la baronne Zonzon.

Au péril de sa vie, luttant contre rats, goules et autres araignées géantes, La Crainte a fini par retrouver dans la cave à crainte un épisode des mémoires de sa vieille amie Zonzon (devenue depuis baronne de Colemiers et archi-duchesse de Gron), en voici une anecdote bien truculente. Pourvu qu'il y en ait d'autres !


(Colle une tannée sur la planche pour l'agrandir)

mardi 13 novembre 2007

Le légendaire cowboy de la voie lactée.

Après ce strip très intellectuel de Bert & Georges, restons au pays des cowboys et reposons nous l'esprit les amis ! Rendons hommage au Legendary Stardust Cowboy et prions pour qu'un jour il se présente aux élections américaines : il a la trempe (et l'étoffe) dont on fait les héros.
Petit tuyau pour ceux qui trouvent ce clip bien trop court... Sur Ioutube existe un autre document PLUS LONG et BIEN MIEUX (mais on a pas le droit de le mettre directement, sans doute pour des raisons de sécurité) intitulé "The Legendary Stardust Cowboy - On 'Hey Hey It's Saturday'", galopez-y vite, c'est beau comme une saucisse Herta cramant sur le feu :
http://www.youtube.com/watch?v=CdiDW6qyg1k
Notez bien que dans le groupe du Stardust Cowboy, il y avait Robert Smith de Ze Cure à la guitare avant qu'il ne devienne tout triste et tout gothique. "A l'époque c'était pas le dernier pour la déconne !" aurait déclaré Le Légendaire lors d'une interview à Télérama.



Albums indispensables :
- The Legendary Stardust Cowboy - Retro Rocket Back To Earth + Rides Again (Deux chefs d'oeuvre de débilité géniale sur le même CD, y'a des labels qui ne reculent devant rien !)
- The Legendary Stardust Cowboy And The Altamont Boys - Tokyo
- The Legendary Stardust Cowboy - Live In Chicago (A écouter avec beaucoup d'aspirine tout de même)
et tout ce qui se trouve de ce débile génial....

Tiens allez pendant qu'on y est, un morceau relaxant, oui-oui : The Legendary Stardust Cowboy - "Relaxation" .... Yi-hiiiiiii ! ... Grrrfthhhhibnskfjgqkcvouuuuuuiiiiwqwww-tûtu-tûûût-tûûûû-ûtûttûûûûtûtûtûtûtû !!!!

Les péripéties immobiles de Bert & Georges, aventuriers sédentaires.

lundi 12 novembre 2007

R. Stevie Moore, agent très secret.


Eh non, R. Stevie Moore n'est pas le fils de Roger ... Pourtant il était pourtant voué à côtoyer le star-system puisqu'il n'est autre que l'indigne rejeton de Bob Moore, qui fit carrière en tant que bassiste aux côtés d'Elvis Presley et de Jerry Lee Lewis.
Mais Stevie qui se trimbale une tronche de "nerd" avant l'heure, a courageusement décidé - contrairement à son papa, de NE PAS s'emmerder avec les stars, la star se sera lui.

Il ne sort plus du placard qui lui sert à la fois d'appartement et de studio et se met à traficoter des chansons qui peuvent vaguement faire penser à des Beach Boys bossant chez Intermarché au rayon surgelé ou à des Beatles clochardisés sous euphorisants enregistrant avec un 4 pistes déglingué un dimanche après midi pluvieux.
Cette espèce d'Hasil Adkins post moderne produit ainsi des centaines de cassettes de plus d'une heure qu'il copie à ceux que ça intéresse par le biais de son "RSM cassette club", une chaîne postale internationale.

Mais Stevie lance un slogan qui va lui ouvrir les portes de la renommée (ou peu s'en faut), il déclare à qui veut l'entendre (probablement son cochon d'Inde) qu'il fabrique ‹‹ Une musique si bonne que vous n'en avez jamais entendu parler ››.
Dans les années 80, le label Français New Rose ne reste pas insensible à son message comi-cosmique et s'intéresse à lui au point de sortir une double compilation de ses innombrables cassettes fourre-tout, laquelle sombrera rapidement dans les oubliettes du rock taré. Dommage, le personnage vaut le détour. On peut néanmoins se ruiner gratuitement le cerveau en téléchargeant des ALBUMS ENTIERS sur son site très laid : http://www.rsteviemoore.com/audio.html ou pire, mater les tas de clips réalisés par le Moore lui-même avec trois bouts de Scotch et une caméra pourrie ou il fait le mongolien*, comme celui-ci par exemple où il winne à mort :



Ou celui là où il est bien accompagné :



Ou encore celui ci (sans doute le meilleur clip jamais réalisé à ce jour) où il défie les lois du look et du riff de guitare, un tout en un quoi ...



En bref, des heures de destruction neuronale en perpective et tout ça dans la joie.

*Le blog de La Crainte décline toute responsabilité quant à des dommages cérébraux irréversibles pouvant être causés par la vision ou l'écoute prolongée des documents proposés.

Les péripéties immobiles de Bert & Georges, aventuriers sédentaires.

mardi 6 novembre 2007

Suicide - Le cavalier fantôme

Emu aux larmes par le fait que Tanquerelle découvre les Chrome Cranks en 2007 (mais mieux vaut tard que jamais), je me dis comme ça que si ça se trouve, il connait pas non plus Suicide et ce brave Alan Vega (on sait jamais). Les sus-cités lui doivent d'ailleurs un fier chandelier.
Eh ben voilà bon dieu ! Le mal est réparé ! Whou ! Arrrrrrrrrh .... WHOU !!! Putain c'est qu'il fait toujours flipper, ce con ...



Là, en 83 - en pleine période Giorgio Moroder/Ric Okasek - Alan apprend à jouer de la guitare devant un public médusé. Putain, mais quel talent d'improvisation ! En plus il a toujours son bandeau de karaté et un T-shirt de Bruce Lee tout neuf, la classe !

mercredi 3 octobre 2007

Biotope, la couverture interdite.

Parmi les couvertures refusées par Poisson Pilote pour Biotope 2, voici celle qui aura causé le plus d'embarras chez les Editions Dargaud. Les auteurs en seraient même venus aux mains afin de tenter d'imposer leur choix. En vain.
Heureusement, toujours à l'affût, La Crainte surveillait toute l'affaire. Votre serviteur, habilement dissimulé dans la même poubelle qui aura servi à jeter l'épreuve bannie, parviendra - aux risques et périls de sa vie, à ramener dans les bureaux de La Crainte (longtemps délaissés à cet effet) la désormais fameuse couverture maudite.
Vérité est enfin révélée à la face du Monde.

mercredi 15 août 2007

Les Chrome Cranks - Nightmare in Pink

Oui bon, c'est l'anniv' du King ... Et alors ? On s'en fout non ? Qui se souvient plutôt des Chrome Cranks ? ... mélange psychotique parfait entre Suicide, les Stooges et les Cramps, fondé sur les cendres des souvent pénibles Pussy Galore ou Honeymoon Killers. Mais que sont ils devenus eux et leurs guitares-tronçonneuses ? Mystère ... Bon, le clip est pas génial, mais visiblement, c'est le seul qui existe ...

lundi 13 août 2007

Le IIIème Reich'n'roll des Résidents

Hahaha, qu'est ce qu'on se marre avec les Residents ... C'est vraiment les rois de la danse et de la reprise :



Quand on pense qu'ils ont commencé en 66 avec leurs yeux géants surla tête et qu'ils ont engagé Matt Groening pour rédiger leur biographie, on se dit que c'est des sacrés précurseurs en matière de conneries.

Même Charles Burns est fan :


Question mystère : (à gagner un séjour en résidence psychiatrique pour une personne)
Ces gougnafiers de Residents ont fait une reprise tout à fait débile d'un morceau bien connu que nous allons nommer : ??????, sauras tu reconnaître l'original ??? Hein ? Hein ? Alors ? Mmmh ? Ah-ahaaa, qu'est ce qu'on se marre ...

mardi 7 août 2007

Lee lève le camp


Mince de flûte, alors qu'encore ce matin même j'écoutais à la chute du lit un album intitulé "It's cause and cure", voilà que j'apprends le décès de l'ami LEE HAZLEWOOD, triste coïncidence ...
L'auteur de "these boots are made for walking" (malheureusement son seul vrai hit popularisé par Nancy Sinatra) ne viendra plus au Trianon à Pigalle pour chanter de son inimitable "voix de whiskey" (c'est ainsi qu'il qualifiait lui-même son organe) ses ballades douces-amères teintées d'ironie qui contaient si bien les filles et l'alcool.
Talent, humour et moustache manqueront désormais au pays des crooners ...

lundi 6 août 2007

Le loup Luc



Lee Scratch Perry et sa boîte à malices



En cet été pourri à Paris, un peu de reggae "vieille école" c'est plutôt bienvenu hein ! L'occasion ou jamais de se régaler en observant l'inénarrable Lee Perry faire son petit numéro de chanteur de dub le plus psychotique (et le plus comique) du monde. Dans le studio très enfumé du doux dingue, ça trafique sec autour d'une mystérieuse boîte à chaussures remplie d'étranges substances ... Hé les gars, ça m'a pas l'air bien autorisé tout ça, hmm ?

Et puis évidemment, il s'agit de se procurer illico (légalement ou pas) cette passionnante anthologie regroupant des tas de pépites avec les Upsetters, soit 10 ans de fumette intensive de 1968 à 1978 :

Lee Perry - I Am The Upsetter - The Story Of Lee 'Scratch' Perry - The Golden Years - 4 Cd's (2005)

mardi 26 juin 2007

Les péripéties immobiles de Bert & Georges, aventuriers sédentaires.

Ce pauvre Georges est gravement atteint de catholicisme aigü. Heureusement il ne lâche pas prise, Bert peut se la couler douce ...


dimanche 24 juin 2007

Les dangers des compteurs de blogs ...

Depuis que sur le compteur du blog du célèbre Tanquerelle on a dépassé les 2500 visites, il se passerait d'étranges choses sur son canapé fraîchement décoré ... Des rumeurs circulent même comme quoi il aurait une double vie ...
(Fais ton raillon sur l'image pour l'agrandir)

Eh ouais, voilà ce que c'est le star système ...

dimanche 17 juin 2007

Kim Fowley, "l'homme animal".

Kim Fowley est le fils de l'acteur Douglas Fowley :

Kim est fou à lier et craint à mort, aucun être un tant soit peu sensé ne pourra dire le contraire. Il suffit de mater une de ses pochettes ou d'écouter un de ses morceaux comme par exemple "Forbidden love" ou "Summertime frog" pour s'en persuader ...

Non seulement il a réalisé les disques les plus dingues comme "Outrageous", "I'm bad", "Animal God Of The Streets" (1975) "Living In The Streets" (1978) ou encore le très taré "Bad News From The Underworld (1985) mais il a aussi produit et rencontré toutes les stars de rock du monde entier et a même - excusez du peu - découvert Iggy et les Crétins.
Il parle de son passé avec tendresse lorsqu'il est interviewé avec brio par l'idole d'Olmo Malakoff et d'Appollo, j'ai nommé le toujours sémillant Philippe Manoeuvre (dernier homme sur terre à porter le perfecto depuis que ceux des Ramones sont enterrés).
Cet entretien au sommet fait l'objet d'un petit livre très instructif : (prix de Crainte 2005) :

Philippe, plus grand journaliste devant l'Eternel et groupie au taquet pose à tonton Kim ses habituelles questions toujours très intéressantes.

"Vous avez des enfants ? "L'homme animal" répond en toute simplicité : "Il semble. Quinze au moins, dont un Noir. Et sans doute autant que je ne connais pas qui se baladent dans la nature. Je n'en ai reconnu aucun, je ne les fréquente pas, ne les vois jamais. Chacun sa vie, ils ont la leur, cette planète est assez grande pour tout le monde."
Quel type charmant.

Lorsque Philippe passe en revue ses anciennes connaissances, Kim s'en donne à coeur-joie :

Jonathan Richman (des Modern Lovers) : "c'est un porc (...), ce con se prend pour Dieu".
Sky Saxon des Seeds : "Un abruti. Si Mick Jagger faisait un gosse avec un âne, on obtiendrait Sky Saxon".
Nikki Sixx (de Mötley Crüe) : "(...) son groupe est à chier" (il a raison).
Jacques Brel : "(Il) ne savait absolument pas chanter" (il a encore raison !).

A propos de lui-même : "Vous rencontrez tous les journalistes. Quelle est la question qui revient le plus souvent ?
"On me demande si je suis fou".

Toujours modeste, Kim se fait plus intime : "(...) ma musique parle pour moi. Ma bite aussi. J'ai une bite magnifique. Gland en forme de champignon, couilles énormes. Je fornique depuis l'âge de onze ans. J'ai baisé 5000 femelles en 53 ans d'activité sexuelle".

Eh ouais, sur les rapports hommes-femmes, Kim Fowley maîtrise son sujet (et il est encore dans le coup on dirait ...). Comme il est inépuisable sur ce sujet, on apprend des tas de trucs qu'on ignorait totalement :

« Les femmes sont différentes des hommes, déjà au département plomberie. Les femmes sont des animaux. Les hommes ne comprennent rien à la faim des femmes. Que veulent les femmes ? Elles veulent de l’affection alors que les hommes veulent chier par leur bite. C’est très différent. Chez la femme, l’orgasme est le prélude à une série d’autres orgasmes. Un arc-en-ciel orgasmique, comme disait Arthur Lee. Le secret est de faire orgasmer la femme avant même qu’elle voie votre queue. Ensuite vous la tenez pour la vie. Nous sommes tous des prédateurs, mais il faut aider la femme à orgasmer avant de jouir soi-même. » Ben merci pour ces précieux conseils, ça peut toujours être utile.

D'ailleurs on voit bien dans ce clip complètement à la masse que pépère n'est pas en reste :
(un certain Nicolas devrait désormais comprendre qui lui a piqué son dentier ...)


Question drogues, le vieux grigou en connaît aussi un rayon on dirait ... Forcément, c'est lui qui est l'auteur de "The trip", le premier vrai tube psychédélique en 67.

Quand Manoeuvre, l'interroge en lui léchant les bottes : "Vous savez tout, quelle est la drogue à éviter absolument ?", Kim n'est pas homme à se démonter aussi facilement. Il répond donc sans hésiter et avec aplomb : "Le sucre".

Ben ouais, sûr que sûr, t'as raison vieux, faudrait pas voir à abuser, hein.


Biographie de Kim Fowley.

Appollo à l'Eurovision

D'aucun l'ignorent encore, mais avant de tenir le célèbre Hotel Luanda, le propiétaire a tenté sa chance à l'Eurovision en 1987. On peut le voir sur ce cliché (désormais très rare) jouer de son organe exceptionnel en interprétant le succès planétaire "Donne moi tes samoussas". Cette imparable rengaine grecque mâtinée de créole maloya lui a permis d'obtenir la dernière place, juste derrière Luciana Randina la ventriloque des Abruzzes et son épatante marionnette Titili.

La performance vocale de notre fier ténor aurait tellement emballé le public, que certains membres devenus fanatiques dans la foulée auraient tenté de lui arracher ses vêtements, épaulés par trois membres du jury en état de transe. Résultat : plusieurs fractures et neuf mois de plâtre.

Luciana Randina la ventriloque des Abruzzes et sa fameuse marionnette Titili :


jeudi 14 juin 2007

Julian Cope vit dans la pièce où ils ont trouvé Sadam

L'ami Julian Cope s'est toujours fendu - sur ses innombrables et inégaux albums - de titres complètements allumés ...
Par exemple : "Out of my mind on dope & speed", "Robert Mitchum", "Incredibly ugly girl" sur "Skellington" (son chef d'oeuvre schizophrène de 89), "I've Got My TV and my pills", "Since I lost my head, it's awl-right " sur Interpreter en 96, ou encore "Paranormal in the west country"


mercredi 6 juin 2007

Monte Cazzaza, la Crainte personnifiée.

Aux USA, Monte Cazzaza doit assurément être considéré comme un sacré sale type, Iggy Pop à côté, c'est Alain Barrière. Artiste, performer extrême et chanteur possédé, ce n'est sûrement pas le genre de marlou à présenter à sa belle mère, d'autant que ses spectacles sont tellement craignos qu'il est interdit de séjour dans un paquet de pays. En bref, on est pas près de le voir traîner ses guêtres à Neuilly. Cerise sur le gâteau : il est pote avec l'affreux travelo Throbbing Gristle des non moins cinglés Psychic TV, avec qui il a commis des disques ultra malsains que tous les fans de Marylin Manson devraient détester cordialement parce que c'est 47869542 fois plus taré et étrange à la fois. Y'a pas de doute, Satan c'est sûrement lui.







Ahahaha ! Je m'arrache le coeur et chuis même pas mort !



Un morceau zarbi du loustic :

Discographie :

Solo
To Mom On Mother's Day (7") (Industrial Records) (1979)
At Leeds Fan Club/Scala, London/Oundle School (Cass) (Industrial Records) (1980)
Something For Nobody (7") (Industrial Records) (1980)
California Babylon (LP) (Subterranean Records) (1982)
Stairway To Hell/Sex Is No Emergency (7") (Sordide Sentimental) (1982)
The Worst Of Monte Cazazza (CD) (The Grey Area) (1992)
Kill Yur Self (12") (Telepathic Recordings) (1996)
Power Versus Wisdom, Live (CD) (Side Effects) (1996)

avec Chaos Of The Night
Live At KFJC (CD) (Endorphine Factory)

avec Psychic TV
Psychic_TV#Discography

avec The Atom Smashers
First Strike (LP) (Pathfinder Records) (1986)

avec The Love Force
"Climax", "Six Eyes From Hell", and "Liars (Feed Those Christians To The Lions)" sur l' album The Worst Of Monte Cazazza (CD) (The Grey Area) (1992)

http://www.last.fm/music/Monte+Cazazza http://www.wattis.org/exhibitions/2004/cazazza/index.html http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=156909270 (Cazazza fan myspace myspace) http://undergroundmusiclibrary.blogspot.com/2005/12/interview-with-monte-cazazza-slash1979.html (interview)

mardi 29 mai 2007

Les péripéties immobiles de Bert & Georges, aventuriers sédentaires.

Bert & Georges sont invités à déguster du whisky chez la Tante Martha, mais ils ont un petit empêchement, vont-ils se tirer de ce pas de traviole ? Ah la vache, quel suspense ...

Vic Serf & The Villains - Rock Y Roll cassette

Sur ce site quelque peu succinct que j'ai trouvé en errant sur le net http://vslam.com/, je suis tombé sur le téléchargement de cette cassette de Vic Serf & The Villains ("génial ce nom !" me suis-je exclamé) :


On ne verra sans doute jamais Vic Serf et ses Villains à l'Eurovision ou dans les inrockuptibles (c'est triste). On ne saura pas non plus qui sont ces mutants douteux sous tous rapports, hoquetant un genre dégénéré et unique de rock'n'roll psychiatrique, bancal à souhait et impayable. Toujours est-il que cette bon sang de cassette pourrie tourne en boucle sur le craintophone. C'est pas ça qui va nous arranger le cerveau tiens. Amateurs de jazz rock passez votre chemin ...
(Pour télécharger les morceaux, faut aller là : Vic Serf & The Villans, Rock Y Roll cassette)

Ca craint pour l'hôtel Luanda

A proximité de l'Hôtel Luanda, pendant que le proprio en écrase des tonnes, on dirait qu'il se trame des trucs un peu louches. Faudrait peut être songer à engager un veilleur de nuit ...